Créé initialement par deux pratiquants de haut niveau, Houria et Félix WEYGAND, Neko Aïkiclub a aujourd’hui la chance d’avoir une très forte capacité d’encadrement avec plusieurs enseignants diplômés ou en cours de formation au sein de l’école des cadres de la fédération d’Aïkido.
Félix Senseï
J’ai commencé a pratiquer l’Aïkido à l’âge de 16 ans (saison 1975-1976) avec Denis MARTIN, professeur de la première heure formé en France par Maître Mutsuro NAKAZONO puis par Maître Nobuyoshi TAMURA. Rapidement j’ai également pratiqué le Iaïdo avec Malcom « Tiki » SHEWAN, enseignant de sabre appartenant à l’entourage de Maître TAMURA, ainsi que le Karate de style Shotokaï. Deux ans plus tard, étudiant à Aix en Provence, j’ai commencé à m’entraîner au Dojo universitaire où enseignait Maître TAMURA et ses assistants d’alors. A 22 ans en 1981 j’ai été admis au grade de Shodan (ceinture noire).
C’est dans ces années là que sont rentrés du Japon une génération de jeunes enseignants français formés à l’Aïkikaï de Tokyo, dont Lilou NADENICEK et Christian TISSIER. C’est avec ces enseignants que j’ai continué à pratiquer depuis.
Je suis l’élève de Lilou NADENICEK Shihan, 7e dan Aïkikaï, avec lequel je pratique toujours l’Aïkido et auprès duquel j’ai étudié également le Karate de style Shotokan et le Kenjutsu, au sein du Kiaï Club. Je suis 
également les stages de Maître Christian TISSIER, Shihan 8e dan Aïkikaï.
C’est d’eux que j’ai reçu les grades de 4e dan puis de 5e dan Aïkikaï après avoir passé les examens de 2e dan (1984) et de 3e dan (1995) dans le cadre de la fédération française d’Aïkido.
Autour des arts martiaux, je me suis intéressé à d’autres pratiques sportives ou corporelles, notamment le Yoga, c’est ce qui m’a amenée à découvrir et à me former à l’Approche posturo-respiratoire, développée par Bernadette de Gasquet et l’INSEP.
Houria Senseï (1954-2020)
Houria est décédée le 30 mai 2020 après 11 mois de lutte contre un cancer sans merci. Elle est morte dans mes bras, sans douleur et sans peur. Elle incarnait ce que j’admire et respecte le plus chez une personne et j’espère avoir été à la hauteur de son courage et de sa force. Elle est dans mon cœur, pour toujours et toujours. Félix
Houria et Christian Tissier Shihan. Fin de stage août 2013
Jack
Jack est trop modeste pour écrire sa biographie d’aïkidoka ! Né en 1945, il a commencé l’Aïkido en 1986. Au fil de ses déplacements il a pratiqué avec plusieurs professeurs éminents, notamment en région parisienne. Ceinture noire en 2001, puis 2e Dan en 2005 et 3e Dan en 2010, il a passé son Brevet fédéral d’enseignant en 2008. Il a rejoint Neko Aïkiclub en 2021.
Eric
J’ai commencé l’Aïkido en 1989 à l’âge de 23 ans au sein du Kiaï Club (Marseille), j’y ai rencontré mes amis Félix et Houria. Sans grande régularité les premières années, j’ai commencé une pratique plus sérieuse dans le milieu des années 2000 en découvrant l’aïkido de Christian Tissier shihan, que je suis aujourd’hui très régulièrement. Je suis actuellement 3ème dan Aïkikaï et UFA, obtenus respectivement en 2015 et 2022. J’ai par ailleurs pratiqué pendant 3 ans la boxe thaïlandaise.
En 2022, j’ai obtenu mon brevet fédéral après 3 ans de formation et de tutorat au sein de Neko Aïkiclub ; je complèterai ma formation par un CQP MAM*, tutoré par Félix senseï, en assurant une partie des cours du dojo. En parallèle, je suivrai l’enseignement de Anne–Marie « Nanou » Porcino à Marseille pour continuer à consolider les bases nécessaires permettant de travailler au mieux l’Aïkido de Christian Tissier shihan et Micheline Vaillant–Tissier shihan, qui me font l’amitié et l’honneur de considérer avec attention mon investissement dans leur voie.
J’espère faire profiter au mieux les élèves de Neko Aïkiclub du savoir de ces 3 grands maîtres. J’assurerai plus particulièrement à partir de cette année les cours de sabre du samedi matin.
* Certificat de Qualification Professionnelle Monitorat en Arts Martiaux
David
J’ai développé un très grand intérêt pour les arts martiaux, de manière progressive, en regardant divers films (notamment de Bruce Lee), et en m’instruisant sur les diverses cultures orientales. En 2013 à Toulouse, j’ai décidé de m’inscrire dans une école d’arts martiaux et j’ai donc commencé à me renseigner sérieusement sur les diverses pratiques proposées. Je suis ensuite très vite tombé sous le charme de l’Aïkido grâce surtout à son esthétique et à sa philosophie.
Rentré à Saint Cyr sur Mer (où j’ai passé la quasi totalité de mon existence), j’ai décidé de reprendre l’aïkido dans la ville où j’ai grandi et il se trouve que Neko Aïkiclub, m’a fourni tout ce que j’attendais de l’art martial que j’avais choisi ! J’ai eu la grande chance d’avoir deux enseignants de très haut niveau : Félix et Houria Weygand. Je me souviendrai toujours de la précision et de l’exigence extrême de Houria Senseï, de sa gentillesse et de sa joie de vivre aussi…Félix Senseï apportait quant à lui une exigence martiale et une superbe idée de la formation du corps dans notre discipline. Félix est aujourd’hui encore (et j’espère encore pendant de nombreuses années) le Senseï que je suis assidument au sein de notre magnifique école. Grâce à mes enseignants, j’ai pu progresser assez rapidement passant du sixième kyu, à mon entrée dans l’école en septembre 2015, au premier kyu (grade à partir duquel on est autorisé à porter le traditionnel Hakama) obtenu en juin 2019.
Par la suite, la pandémie mondiale de covid ainsi que quelques problèmes de santé m’ont éloigné des tatamis jusqu’à la saison 2021/2022, pendant laquelle j’ai commencé à sérieusement me préparer pour le passage de grade shodan (ceinture noire, premier Dan).
Durant cette saison cruciale, j’ai pu bénéficier de l’expertise de mes Sempaï Jack ainsi qu’Eric, élève de Lilou Nadenicek Senseï, venu dans notre école pour profiter du tutorat de Félix, dans le cadre de sa formation au Brevet fédéral. C’est grâce à mes Sempaï, à mon Senseï mais aussi mes Kohaï que j’ai pu préparer mon grade dans les meilleures conditions et le réussir du premier coup en février 2022 !
Mes projets pour la saison 2022/2023, sont de m’inscrire à l’école des cadres pour, à terme, obtenir le brevet fédéral et ainsi enseigner l’aïkido à titre bénévole. J’aurai dès le début de la saison une autorisation temporaire d’enseigner. Une fois breveté, je veux concentrer ma recherche personnelle sur la pédagogie et la manière d’enseigner notre discipline aux pré-adolescents et adolescents, il s’agit d’une voie qui m’intéresse particulièrement.